46
Albums Rated
3.22
Average Rating
4%
Complete
1043 albums remaining
Rating Distribution
Rating Timeline
Taste Profile
1960s
Favorite Decade
Soul
Favorite Genre
UK
Top Origin
Wordsmith
Rater Style ?
4
5-Star Albums
2
1-Star Albums
Breakdown
By Genre
By Decade
By Origin
Albums
You Love More Than Most
| Album | You | Global | Diff |
|---|---|---|---|
|
Picture Book
Simply Red
|
5 | 2.88 | +2.12 |
|
At Budokan
Cheap Trick
|
5 | 3.1 | +1.9 |
|
Back At The Chicken Shack
Jimmy Smith
|
5 | 3.39 | +1.61 |
|
Getz/Gilberto
Stan Getz
|
5 | 3.65 | +1.35 |
|
Maxwell's Urban Hang Suite
Maxwell
|
4 | 2.9 | +1.1 |
You Love Less Than Most
| Album | You | Global | Diff |
|---|---|---|---|
|
A Love Supreme
John Coltrane
|
1 | 3.63 | -2.63 |
|
Odelay
Beck
|
2 | 3.46 | -1.46 |
|
Guero
Beck
|
2 | 3.46 | -1.46 |
|
The Downward Spiral
Nine Inch Nails
|
2 | 3.35 | -1.35 |
|
Ocean Rain
Echo And The Bunnymen
|
2 | 3.22 | -1.22 |
|
Vespertine
Björk
|
2 | 3.16 | -1.16 |
5-Star Albums (4)
View Album Wall1-Star Albums (2)
All Ratings
The Stooges
3/5
a really surprising album. I had heard of the stooges but never actually gotten around to listening to them. I especially loved the guitar’s pattern (loved that it can be found throughout the songs, a sort of “liant” declined in various degrees of “edginess”—in LA Blues it is almost “grinçant”. Favourite: Down on the Street.
John Coltrane
1/5
pas vraiment le type de musique que j’écouterais actuellement, même si je peux reconnaître la qualité des musiciens et de la proposition artistique. en général j’aime plus le jazz produit par des groupes comme ezra collective ou ekathe, donc un peu déçue de pas avoir accroché à ce style de jazz—mais j’irai définitivement voir la trajectoire de john coltane (qui a notamment collaboré avec miles davis!), et éventuellement réécouterai cet album dans une dizaine d’années (1 étoile qui reflète uniquement mon appréciation subjective et non musicale)
Fatboy Slim
4/5
premier album électro que j’écoute entièrement et sans interruption, l’expérience d’écoute a été vraiment surprenante. après une première écoute en voiture, où les sons étaient franchement déroutants (surtout la répétitivité et les layers de samples), j’ai décidé de stopper avant le son 4 pour réécouter l’album entier une fois plus posée. en le réécoutant au calme le dimanche matin, ça a fait clic : boucles hypnotiques, drum runs intéressants, effets de glissement… Kalifornia et Fucking in Heaven font maintenant partie intégrante de ma playlist. je pense aussi que le fait d’avoir vu les clips de certains sons, surtout celui de Right here, right now, m’ont encore plus fait kiffer la vibe du projet. en bref, pas un album évident à la première écoute (surtout si c’est une écoute limite passive), mais une appréciation qui vient au fur et à mesure des réécoutes.
Beck
2/5
au risque d'heurter certaines sensibilités, j'ai vraiment eu du mal à finir d'écouter l'album (High 5 était presque la goutte de trop). je pense qu'il faut se remettre dans le contexte de la fin des années 90 pour apprécier la nouveauté de la proposition, mais personnellement rien qui se démarque pour moi dans cet album de rock alternatif/expérimental, peut-être car je manque de contexte historique. petite mention pour Where it's at que je trouve très intéressante du point de vue instrumental. 1.8 étoiles.
Jimi Hendrix
4/5
la guitare électrique à l'honneur dans cet album tout en chaos contrôlé, finir sur le solo dans Red House fut l'apothéose de cette expérience! du côté des paroles j'ai eu l'impression d'écouter un flux de conscience, un peu comme si on avait du Kerouac posé sur une oeuvre instrumentale, avec une variance de synchronisation rythmique et un jeu sur le premier plan / arrière-plan de la voix. une très belle expérience qui me fera aller creuser du côté de Jimi Hendrix pour découvrir d'autres de ses pépites!
Raekwon
3/5
j’aurais aimé apprécier l’album plus que ça, mais je pense qu’il me manque des références pour vraiment réussir a le situer dans le paysage musical (apparemment c’est un album qui se démarque par des métaphores et des punchlines ultra-percutantes au moment de sa sortie) —un sentiment de ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur malgré le fait que le rap US est un de mes genres de prédilection
The Icarus Line
3/5
un style de musique assez éloigné de mes préférences, mais étonnamment un album qui passe plutôt (très) bien. petit coup de coeur pour On the lash, White Devil, et Getting Bright at Night, qui ont un petit quelque chose de vibrant, de dément, que j'ai trouvé sans même savoir que je le cherchais. un enchaînements de sons qui donne une vraie petite claque, avec des effets de distorsion vraiment intéressants, et évidemment une guitare électrique poussée dans ses retranchements. bref, étonnante découverte : 3.7 étoiles (arrondies à 3 par souci de cohérence avec mon appréciation pour l'album de Hendrix)
The Prodigy
4/5
beaucoup de choses à dire sur cet album, mais commençons par le plus simple : incroyable. j'écoute de plus en plus d'electro donc je crois que cette recommandation est tombée à pic pour redynamiser mon quotidien musical! je connaissais pas du tout the prodigy, même si la couverture de l'album me disait quelque chose (couverture que j'ai adorée d'ailleurs), donc je suis un peu allée me renseigner, et je recommande vivement de regarder la vidéo yt du tutoriel qui explique comment Smack my Bitch Up (le son qui m'a intriguée dès le début) a été conçu. le travail sur les samples (et le nombre / la variété de ces samples surtout) est juste incr! et pareil pour Funky Shit qui est vite devenu une de mes écoutes pref, je trouve que les 3-4 premiers sons de l'album sont ultra addictifs et après on reste pour le plaisir. un solide 4 pour moi :)
Orange Juice
2/5
des mélodies intéressantes, mais vocalement sans plus pour moi. un album que j’ai écouté sans vraiment sentir quoi que ce soit, à la limite de la neutralité (2.6 étoiles actuellement)
Maxwell
4/5
I was literally grooving with this album! une proposition musicale entre R&B et soul vraiment intéressante— ça évoque à la fois les sonorités d’Usher et celles de Marvin Gaye. et en regardant ensuite, j’ai vu que le label souvent associé à l’univers de Maxwell est celui de “funky smooth R&B”, ce qui correspond exactement à mon ressenti : apaisant, mais avec du rythme quand il faut. sur le plan musical, j’ai particulièrement aimé les segments instrumentaux (solos de sax, piano, guitare)— surtout dans The Urban Theme, The Suite Theme et Til The Cops Come Knockin’ (version 1:35). seul petit bémol : une légère répétitivité vocale sur l’ensemble de l’album, avec beaucoup de riffs. Mais l’écoute reste très agréable, surtout quand on pense à l’influence qu’a eue ce type de son par la suite. je suis probablement un peu biaisée, parce que ce mélange de genres correspond exactement à ce que j’écoute le plus souvent, et mon oreille repère donc plus facilement les nuances et les associations (ce qui est encore moins le cas pour les différents types de rock, par exemple). 4.2 pour moi :)
Nine Inch Nails
2/5
je pense très honnêtement que c'est le premier album de la liste pour lequel je ne sais pas vraiment trop quoi penser. d'un côté les paroles ont très très mal vieillies (Big man with a gun? Reptile?), d'un autre côté le projet est intéressant (même si certains sons ont été conçus et produits dans la maison où Sharon Tate a été tuée, un peu sombre comme ambiance). closer faisait déjà partie (étonnamment) d'une des mes playlists btw. A Warm Place et Eraser étaient franchement de belles surprises (i.e. pauses) dans l'album, mais hors contexte il faut admettre que j'ai eu du mal à accrocher au projet. 2.1 pour cette première écoute entière de l'album malheureusement.
Sex Pistols
3/5
j’aurais aimé plus aimer, mais j’ai vraiment du mal avec le timbre de voix du chanteur principal. de bonnes intros avec guitare électrique, des paroles bien pensées, un album vitef plaisant à écouter, mais ça s’arrête là pour moi
Hole
3/5
un type de rock que j'apprécie mieux, même si (i) j'ai toujours du mal à distinguer les éléments qui font le "bon" rock pour ceux qui s'y connaissent plus, et (ii) je suis pas méga fan du timbre de Courtney Love. l'album rappelle un peu l'ambiance qu'on peut trouver dans Mauvais Joueurs de Joan Didion --mais le ton presque monotone (et prévisible) sur lequel sont posées les paroles pourtant intéressantes (peut-être dû à la métrique souvent courte) rend le tout un peu trop lisse pour moi. dans l'ensemble une écoute plutôt agréable, même si pour moi Petals est le son qui ressort le plus en termes de sonorités par rapport aux autres sons qui ont tendance à se confondre entre eux.
Einstürzende Neubauten
1/5
désolée mais non. je comprends le fait de vouloir avoir une variété de sonorités dans la liste d’albums (et encore jusqu’ici la variété ne s’étend pas a tous les styles/origines de musique mais soit), mais bon. si je voulais écouter ce genre de musique je vais me poser en face du chantier le plus proche quoi. DNF par respect pour mon ouïe.
Charles Mingus
4/5
okok après A Supreme Love, ça fait du bien d'avoir un jazz dansant, avec quelques passages un peu déjantés (petits stops & go très appréciés pour insuffler d'autres modes rythmiques par moments). la construction en 4 parties et le fait que ça ait été pensé comme un ballet est très satisfaisant, en un sens. 4.2 étoiles pour cet album qui passe vraiment bien!
The Velvet Underground
3/5
un bon album à mettre pendant un roadtrip, vraiment un travail intéressant sur l'edginess de certains sons (qui rappelle des mélodies folkloriques dans Venus in Furs ou limite country dans Run Run Run que j'ai bien aimé). petite mention pour la pochette d'album, qui fit bien avec la thématique générale. un bon 3.3 parce que j'ai pas non plus été transcendée.
Bobby Womack
4/5
donnez-moi plus d’albums comme ça par pitié. une douceur dans la voix et la mélodie très appréciée, et qui est judicieusement tranchée par moments par des riffs plus assertifs (je pense notamment à Just My Imagination qui met en valeur ce jeu d’intensité dans la façon de poser la voix). on tape dans le mille de mon style musical avec une basse qui apporte un côté très dansant, un choeur (limite gospel) qui donne la réplique et rentre parfaitement dans la proposition soul portée par Womack (même si j'aurais aimé qu'il soit légèrement plus intense par moments, et que les harmonies soient un peu plus soutenues). le son Games est juste incroyable avec l’intro guitare et l’aspect à moitié parlé-chanté des paroles au début. encore une fois, le seul défaut que je trouve à ce type d’albums est la tendance un tant soit peu répétitive que les morceaux peuvent avoir quand on écoute tout l’album d’un coup. mais pour moi on est sur un bon 4.25 !
Bob Dylan
3/5
au bout d'un moment l'harmonica commence un peu à coincer, j'avoue. je sais pas pourquoi j'ai jamais vraiment accroché à bob dylan, et malheureusement ce n'est pas cet album qui me convertira. l'élément le plus intéressant reste les paroles, il faut reconnaître qu'elles sont incr et bien pensées, mais après niveau sonorités je trouve que c'est un peu trop monotone pour moi. et disons qu'on a du mal à vibrer. si quelqu'un pouvait transposer ces paroles sur une autre instru et ajouter un petit choeur en plus je crois que je serais convaincue.
Jimmy Smith
5/5
un super moment d'écoute, je suis particulièrement fan de When I Grow Too Old To Dream qui est le produit de plein d'ingrédients jazzy et funky mixés, marinés, qui marchent incroyablement bien. carrément une triple écoute de A à Z, seul défaut : que 4 sons malheureusement. un des aspects de ce type de jazz que j'ai bien apprécié c'est l'absence de passages edgy qu'un saxo trop insistant peut avoir tendance à donner. ici tout passe, on a du relief auquel s'accrocher, des moments plus glissants, un avant-goût d'électro (je blasphème mais bon) avec cet orgue Hammond (je crois). j'allais mettre 4 (pour un 4.75 arrondi), puis je me suis dit qu'il était temps de faire tomber un premier 5!
Simple Minds
3/5
beaucoup de hauts et de bas dans cet album, dans le sens où j'ai trouvé que certains sons étaient vraiment très prenants (Someone Somewhere, Big Sleep, King is White and in the Crowd) et les autres un peu décevants par rapport à ce que laisse entrevoir le premier morceau. globalement une très bonne écoute, mais le ratio entre très bons morceaux / neutres est un peu faible. je connaissais leur chanson la plus connue, donc c'était plutôt cool de pouvoir recontextualiser le groupe dans le paysage musical. et petite mention pour la pochette qui est très stylée! un bon 3.6, et c'est là que je regrette qu'on ait pas plus de granularité pour noter, parce que ça reste pour moi au-dessus de Bob Dylan et à peu près au même niveau que Fun House pour ce qui est de l'expérience d'écoute.
The Flying Burrito Brothers
3/5
bon album de country-rock qui pose les bases du genre. aimant déjà le country traditionnel, je retrouve mes marques facilement avec leurs harmonies vocales et leurs steel guitars bien senties (Dark End of the Street rassemble vraiment tous les éléments classiques de country, et bien maîtrisés). Hot Burrito #1 a été la grande surprise de l'album : je me suis surprise à vraiment bien aimer, alors que les paroles m'auraient pas forcément intriguées plus que ça (voire même le titre du son tout court). par contre Hot Burrito #2 est un peu en-deça vocalement, même si l'instru reste très très quali. on est sur un bon 3.8 arrondi en dessous.
Eagles
4/5
j'étais jamais allée au-delà de la chanson Hotel California, qui fait partie de mon top classique rock avec les riffs guitare incr et de belles amplifications. belles découvertes pour Life in the Fast Lane et Victim of Love, mais j'avoue être moins fan des chansons plus posées. après être allée écouter le reste de leur discographie (eh oui, quand même), c'est pas leur album qui me fait le plus vibrer, mais ça reste très solide.
Teenage Fanclub
3/5
tout d'abord, il faut souligner une forte appréciation des accords de guitare prolongés, très tendus, avec ce son un peu grésillant sans devenir grinçant. côté instrumental ça envoie, et les paroles sont un peu hit or miss (What you do to me: classique mais le fait que le ton soit légèrement haussé à la fin de chaque phrase change la donne, The Concept: bof, December: l'idée d'assassiner décembre est validée, etc.). je comprenais pas comment The Concept pouvait durer 6min avec aussi peu de paroles (c'était ma première réflexion avant même de découvrir Satan lol), mais la seconde partie marche très très bien, ça fait un peu penser aux musiques style the final countdown avec une vibe un peu main character qui se passe de commentaires. en vrai de vrai c'est exactement le type d'album qui convient à une balade nonchalante mais soutenue, ce qui correspond très bien à mon mood actuel. on est sur un bon 3.75 arrondi en-dessous par souci de cohérence (en termes de ratio très bon sons versus homogénéité/monotonie).
Peter Gabriel
3/5
Not One of Us : l'inspiration derrière Not Like Us ? au-delà de l'aspect très novateur pour la période (un peu hallucinant de penser que l'album est sorti en 1980, et Intruder est une sacrée entrée en manière, il faut le souligner), je trouve personnellement qu'on retrouve assez peu de sons tels quels de nos jours. je me suis surprise à vraiment apprécier certains morceaux comme I Don't Remember ou No Self Control (ce dernier fait limite un peu fusion rock-électro-house). la guitare électrique est à l'honneur, l'expérimentation ne prend pas le dessus sur la technicité (des connaissances que je commence à intégrer suite aux nombreux albums de rock passés). je le trouve ceci dit difficile à situer par rapport aux albums de rock précédents. l'expérience d'écoute a été bien plus agréable que ce à quoi je m'attendais, je saisis bien plus la vibe que pour The Downward Spiral, par exemple, mais je pense qu'il faut que je réécoute plusieurs fois pour l'apprécier à sa juste valeur. un 3.6 ici.
Arcade Fire
3/5
je sais qu’il faut pas juger un album par sa couverture mais qu’est-ce que c’est que cette couverture sortie tout droit d’une wallpaper bank? ok pour les néons mais bon… à part ça j’ai bien aimé, notamment Keep the car running (qui pour une raison obscure m’a fait penser au jeu gameboy bob l’éponge quand bob et patrick sont dans la voiture et doivent esquiver des méduses). pour une fois j’ai même bien apprécié les morceaux plus calmes, et je pense que l’expérience d’écoute dans une église (vu que si j’ai bien compris ça a été produit dans une église) doit donner une autre dimension à l’album, surtout avec l’orgue dans Intervention par ex. ça sera un 3.6 mais en partie parce que je crois que tout le rock commence à se ressembler—par pitié je manifeste que l’algorithme sorte un autre genre
Echo And The Bunnymen
2/5
beaucoup d'efforts de variation au sein des morceaux, qui ne se reflète pas entre morceaux ceci dit. je ne suis pas convaincue par le ton larmoyant de certaines paroles (ce qui semble être une caractéristique commune à ce type de rock: une voix un peu traînante et suppliante qui me sort un peu de l'écoute par moments). je comprends pourquoi Killing Moon a eu autant de succès, avec cette guitare qui vient ajouter un peu de groove. mais je dois avouer être restée un peu neutre vis-à-vis du reste des titres. un bon album mais sans plus pour moi. un 2.5 arrondi.
MGMT
4/5
c'est du lourd. vraiment un mindfuck d'écouter certains sons et de me rendre compte que je connaissais les mélodies, comme ça a été le cas pour Time to pretend et Kids! j'adore le côté électro nonchalant, la voix souvent un peu isolée comme si on avait un merge de deux studios d'enregistrement côte à côte (un instrumental, l'autre vocal)--notamment dans Pieces of what. le mix guitare-basse dans Of Moons, Birds and Monsters m'a bien plu, avec un aspect à chemin entre house dansant et quelque chose de presque disco électro + j'adore quand leur voix part dans les aigus, c'est assez satisfaisant. on est sur un solide 4.4 que j'arrondis en dessous mais c'est vraiment pas passé loin du 5 (après je nuance parce que c'est aussi peut-être en partie dû à la bouffée d'air frais après tous ces albums de rock)!
U2
3/5
Pas mon album préféré d’U2 (qui reste à ce jour The Joshua Tree). Je m’attendais pas à trouver leur son One ici, surtout après les deux premiers morceaux qui font beaucoup plus rock hangar à mon goût—j’accroche à tout sauf au refrain. Ceci dit, à part la mélodie de Mysterious Ways et la composition de So Cruel, un album qui me laisse un peu indifférente, peut-être parce que j’ai été un peu déçue sachant que j’avais déjà surkiffé beaucoup de leurs sons précédents et le projet musical —peut-être plus “rock commercial” aujourd’hui (I still haven’t found what I’m looking for, Where the streets have no name, Bullet the blue sky, pour n’en nommer que quelques uns). Pour cette raison, on est sur un 2,7 arrondi au-dessus.
David Bowie
3/5
Un album sur lequel je suis vraiment partagée: ça aurait été un 4,5 pour moi s’il avait été purement instrumental. La voix un peu suppliante ruine les sons (sorry not sorry), malgré de très bonnes paroles. I Can’t Give Everything Away et Dollar Days sont les deux morceaux que j’ai réécouté une bonne dizaine de fois (sans exagérer) pour essayer de passer outre le problème de timbre. La mélodie très légère vers la fin, un peu féérique limite m’a vraiment surprise—et je dois dire que je suis assez fan. Par contre le décalage entre ces deux morceaux et les autres sons est assez impressionnant (par exemple Girl Loves Me, des paroles qui pour moi ont très mal vieillies, encore une fois sans voix ça aurait été parfait parce que l’instru est assez intéressante avec des changements de tempo et un rythme haché qui laisse plus de place aux effets de structure du son). Et petite mention pour le titre du tout premier son hehe. Bref ça sera un 3,4 arrondi en-dessous pour moi.
Björk
2/5
Je savais que Bjork allait sûrement avoir un voire plusieurs albums dans cette liste, et je dois dire que j’ai déjà essayé d’écouter certains de ses morceaux les plus connus pour voir un peu de quoi il en retournait, sans jamais trop accrocher —en grande partie pour cause du timbre de voix (qui, maintenant que je l’écris, semble être un deal-breaker automatique pour moi quand il s’agit de noter subjectivement des albums ou sons). Pour autant, j’apprécie l’énorme travail de production, la recherche derrière les paroles et le fait que ça change un peu de ce que j’ai l’habitude d’écouter (et aussi des albums proposés précédemment). Un truc qui me titille un peu: le projet est présenté comme cherchant un minimalisme sonore en gardant principalement l’électro et la voix, mais il m’est arrivé de le trouver par moments un peu trop saturé. Au premier morceau déjà j’avais l’impression d’entrer dans une écoute sans fin rip. Petit up pour Pagan Poetry. Tout au long de l’écoute, j’étais un peu partagée entre ce truc de savoir que le projet figure dans littéralement tous les classements des meilleurs albums de tous les temps, et en même temps ce sentiment de juste pas rentrer dans le monde musical proposé. Je pense que c’est un peu comme avec des projets style Rosalia (avec qui elle a d’ailleurs collaboré sur le morceau Berghain—une pépite), qui sont très expérimentaux et dans certains cas passent, dans d’autres non. A réécouter quand je serai plus âgée. Un 2,3 arrondi à 2 parce que je peux pas me mentir à moi-même.
CHVRCHES
4/5
Trop bizarre, j’ai déjà l’impression d’avoir écouté The Mother We Share (en tout cas la mélodie principale), et j’arrive pas à savoir si c’est un sample ou l’original. Je m’attendais pas à écouter un album de synth-pop d’un groupe écossais, mais c’est toute une vibe. Je suis rentrée dans ce genre un peu par accident, en tombant sur le son U Wanna Dance? de Magdalena Bay, qui reprend un peu les mêmes codes que l’album de chvrches. Donc je suis un peu biaisée par un effet d’écoute récent, mais dans tous les cas je trouve la proposition intéressante. J’arrive pas à savoir à quel point elle pouvait être considérée originale/novatrice en 2013, parce qu’aujourd’hui le genre synth-pop et hyper-pop est assez développé (et des fois c’est difficile de trouver des morceaux vraiment différents ou de tomber dans le genre musical à la “geometry dash”). Il n’empêche que malgré le rythme un peu bouncy, les effets sonores, et une impression de légèreté par moments, les paroles restent assez deep et m’ont marqué par leur violence sous-jacente haha. Pas mon album préféré dans ce style, mais il faudrait que j’aille le replacer dans le contexte musical de sa sortie. J’aime vraiment beaucoup les morceaux The Mother We Share, Recover, We Sink, qui sont plus dans le spectre des aigus et qui rendent un son très clean. 3.7 arrondi en haut par souci de cohérence.
Beck
2/5
Drôle qu’il ait intitulé son album Guero (qui désigne les gens à la peau claire au Mexique, entre péjoratif et affectif selon les usages). J’aime déjà un peu plus que son premier album Odelay qui m’avait clairement ennuyée, là au moins on a un peu plus de dynamisme instrumental. Part de rien, construction progressive du son dans Missing qui est vraiment cool. A part ça, je pense que c’est la voix de Beck, et une sorte de monotonie/uniformité à toute épreuve dans la façon de poser les phrases qui me lasse au bout de 3-4 sons. Un 2,5 pas plus.
Simply Red
5/5
c’est toujours bon signe pour ma perception subjective de l’album quand je connais un des morceaux (ce qui a été le cas ici avec Holding Back the Years). album écouté en lendemain de soirée, dans un train avec le paysage qui défilait, puis réécouté au calme posée en fin de journée, les deux expériences ont été excellentes. une mélodie un peu traînante et entraînante, qui ne tombe pas dans la lamentation; des petits sursauts de guitare électrique parsemés là où il faut (comme c’est le cas dans Jericho ou Red Box, par ex); un côté presque soul par endroits qui marche très bien; une voix qui donne du relief auquel on peut s’accrocher; on a envie de viber gentiment sur cet album. l’entrée en matière avec Come to my aid m’a directement faite accrocher au projet, puis ça a été une succession de découvertes incr. plusieurs morceaux sont directement partis dans ma playlist pour tout avouer, et je pense que prochaine fois que j’anime une soirée appart je laisse carrément tomber la playlist pour passer l’album entier. en conclusion, puisqu'il faut objectiver cette expérience d'écoute, on est pour moi sur un 4.85 pour lequel je suis obligée de faire tomber un 5!
Marvin Gaye
3/5
Pas mon album pref de sa part, ni le plus abouti selon moi (alors même qu’il est souvent classé comme son meilleur album, voire meilleur album de la décennie/de tous les temps, dans certains cas). J’aime bien le côté un peu floaty, un peu suspendu qui est une caractéristique commune des morceaux—et ressort surtout dans Save the children que j’ai vraiment apprécié (j’irais même jusqu’à dire qu’il s’agit de mon son préféré de l’album). Les paroles m’ont un peu rappelé l’incipit de La Peste de Camus, for some reason, avec ce petit côté poétique/dystopique sur fond calme. Une belle proposition qui pour moi vaut un 3,6 arrondi en-dessous : un album très agréable à écouter, un énorme projet derrière qui a laissé sa marque dans le paysage de la soul music, mais qu’il va me falloir réécouter pour arriver à plus l’apprécier que d’autres de ses albums. Ceci dit, je recommande d’aller lire un super article qui explique pourquoi cet album devrait être un 5 automatique (je me suis presque laissée convaincre) : “Why Marvin Gaye’s “What’s Going On” may be the greatest album ever” (sur Medium).
Throwing Muses
3/5
très honnêtement je m'attendais à détester, mais au final je me suis un peu laissée emporter par l'album qui oscille entre sons violents/agressifs et moments plus calmes. surtout je suis allée lire rapidement l'histoire de la conception de l'album et c'est quelque chose il faut dire! j'écouterais clairement pas ça tous les jours, mais en crise existentielle ça me paraît être plutôt approprié. un solide 3
Elton John
3/5
Jamaica Jerk-Off : un morceau incroyable de A à Z; de même pour Saturday Night's Alright; par contre je trouve que les autres morceaux se fondent un peu dans la masse de la production musicale de l'époque, peut-être dû au fait qu'on s'habitue rapidement à la voix d'Elton John quand elle passe légèrement en background. une très bonne prod, des titres que j'aurais aimé avoir choisis, mais l'album ne m'emballe pas plus que ça alors qu'il réunit pourtant pas mal des éléments qui me font en général apprécier un album. c'est aussi peut-être la longueur de l'album qui a joué (au-delà de 9 sons je trouve qu'on peut difficilement trouver des albums sans "filler tracks"), alors que s'il avait été un peu plus compact je pense qu'il aurait pour moi été plus impactant. un 3.5.
Cheap Trick
5/5
un sans faute. je pense très honnêtement que le fait d’avoir enregistré cet album en live joue dans mon appréciation subjective des morceaux, parce qu’on ressent vraiment l’énergie et l’intentionnalité des musiciens, ce qui me manquait un peu dans certains des albums de rock précédents que j’avais pu trouver un peu plus fades. pour autant, les riffs à la guitare électrique sont juste sublimes, la voix est substantive et bien portée (dans le sens où elle offre de la matière à laquelle s’accrocher, aux bons moments, et s’efface également devant les instruments aux bons moments), la batterie est excellente (j’avais littéralement envie de faire du air-batterie sur la plupart des morceaux). bref, voilà ce que j’attendais personnellement d’un très bon album de rock: quelque chose d’endiablé sans trop faire dans le sur-conceptuel ou le sur-industriel. un 5 pour m’avoir fait retrouver espoir dans le rock des années 70.
Bad Brains
2/5
Je dois avouer que j’étais partie avec de gros a priori vis-à-vis de l’album, mais la guitare électrique amplifiée de l’intro couplée à un run batterie plutôt prenant a presque réussi à me faire passer outre. Par contre encore une fois la voix dès le second morceau (ya ya ya) c’est juste pas possible pour moi (sans parler du fait qu’on retrouve des aspects de “growl”/heavy metal que de manière générale j’aime pas forcément). Intéressant et problématique à la fois que les vocals de Sacred Love aient été enregistrés en prison btw. Ça sera un 1.5 pour moi, dans le sens où c’était pas un mauvais moment d’écoute mais je vois pas l’intérêt de le faire figurer ici (je vais quand même aller voir qu’est-ce qu’il fait dans cette sélection d’albums, parce qu’il faut dire que c’est pas évident à la première écoute, ni à la deuxième).
Dusty Springfield
4/5
Un album vraiment sympa et cohérent à l'écoute, comme on l'aura deviné ça fit parfaitement avec ce que j'ai l'habitude d'écouter, mais j'ai essayé de mettre ce petit biais de côté à partir du premier morceau. Je dois avouer qu'il y a eu un moment où j'ai commencé à sentir que les morceaux blendaient vraiment entre eux, et j'ai limite eu l'impression d'écouter un seul long morceau. I Don't Want to Hear it Anymore casse un tout petit peu ce long fleuve tranquille, en introduisant des nouvelles sonorités (il a immédiatement été ajouté à ma playlist "falling leaves", je sais pas ce qu'ils ont mis dans le choeur mais les répétitions et le côté un peu granuleux de la voix de Dusty qui ressort particulièrement ici m'a hooked). Bref, sans surprise c'est un 4,1, non pas pour l'originalité (même si je situe assez mal la force de la proposition à l'époque) mais pour le fait de retrouver exactement les mêmes sensations à chaque écoute de l'album (oui ça fait plus de 10x que je le passe).
3/5
Runs subtils dans la voix, je crois que j’ai un peu du mal avec le format lyrics courts. Dans premier son par ex, voix monte puis descend etc difficile de faire en sorte que ça sonne pas répétitif (prévisible). 3e couplet change un peu, casse rythme. Bizarrement je suis quand même convaincue par la proposition artistique (ce va-et-vient dans les sonorités évoque un peu les vagues d’une marée qui a du mal à se jeter à l’océan, prisonnière de la baie dans laquelle elle s’échoue). Intéressant quand elle utilise sa head voice. Une façon de poser la voix très caractéristique de fin 90’ début 2000 j’ai l’impression, un peu camp rock. Bien aimé la cohérence de l’album, avec thèmes de l’évasion, trouver sa place dans le monde, rapprochement/éloignement, qui se déclinent sous plusieurs sujets spécifiques (danger de sortir de sa bulle, l’envie de se propulser dans le vaste monde, la marche brinquebalante une fois la bulle éclose…), belle progression logique dans les thèmes, que j’avais moins ressentie dans la plupart des albums écoutés avant. Ici, impressionnante capacité à produire mouvement avec des patterns en apparence très répétitifs). Petit coup de coeur pour A Place Called Home, This Is Love, et la fin de The Whores Hustle And The Hustlers Whore (expérience d’écoute: 2 sons en 1). Par contre assez indifférente à Beautiful Feeling, par ex, qui est à la fois très personnel et en même temps donne l’impression d’être le son dans lequel elle met le moins d’effort. Pour moi, un solide 3.75 arrondi en-dessous.
Wu-Tang Clan
3/5
Incroyable parce que c’était exactement (et en même temps pas tout à fait) le type de musique que je recherchais en ce moment, un hip-hop un peu brut, et surtout qui ait une instru sympa (C.R.E.A.M. passe très bien, avec la petite mélodie jouée au piano qui se mêle au dialogue mais un peu comme si on écoutait l’une dans une oreille et l’autre dans la deuxième, ce qui le fait aussi mais dans une moindre mesure avec Method Man). Et j’aime bien l’alternance entre paroles très light (“peanut butter cause I’m not butter”) et plus vulnérables/violentes (“with a drunk driver driving there’s no surviving”). J’avais déjà vu passer cet album (notamment quand j’étais aller voir le contexte de l’album de Raekwon), mais je pensais pas qu’il avait eu autant d’impact sur la scène hip-hop internationale. Et en même temps c’est exactement le type de beat et de formulation (genre vraiment la façon de prononcer les mots, presque en les crachant) à laquelle on se réfère quand on pense hip-hop. Le seul bémol, lié à mon manque d’écoute de “hardcore hip-hop”, c’est que j’ai tendance à faire passer les paroles en arrière-plan et juste à viber sur le beat, ce qui fait qu’au bout de 4-5 sons impossible de distinguer individuellement leur particularité. Pour ça, je vais partir sur un 3,8.
AC/DC
4/5
La guitare amplifiée mise en valeur dans l’album de A à Z (des solos juste magnifiques), la voix au bord du craquage contrôlé qui tombe juste à chaque battement, des lyrics qui ont surprisingly aged well malgré un potentiel de désuétude (ex Let Me Put My Love Into You cf “Let me cut your cake with my knife”). Je connaissais que la chanson éponyme, qui me servait de catalyseur motivation, mais heureuse d’avoir découvert le reste de l’album qui fait un peu manifeste rock. Un des rares types de rock auquel j’accroche dès le début. Et aussi un truc qui m’a marqué quand je l’ai écouté c’est la longueur moyenne des morceaux (aux alentours des 3:50-4), qui est vraiment agréable à voir. Je sais pas si c’est en partie lié à ce que j’écoute normalement, mais j’ai l’impression qu’il est assez rare de nos jours de trouver des albums qui ont tous leurs morceaux >3mins. Bien que quantité soit loin de signifier qualité, un des éléments qui marche très très bien ici c’est la place laissée à chaque composante du morceau, en solo ou en interlaced, ce qui est notamment rendu possible par la durée du son. Bref, au-delà de cet aparté, on est sur un bon 4 de mon côté.
Stan Getz
5/5
No notes, je l'ai écouté en boucle une bonne demi-douzaine de fois. 4.75
Nick Drake
3/5
Au début j’avoue ne pas avoir été hyper emballée par la proposition : une voix un peu average, une guitare sèche, des lyrics un peu comme s’ils avaient été sortis du chapeau de magicien, une quasi-absence de rythme, un air triste… Bref on était pas sur la révélation de l’année pour moi. Puis, au fur et à mesure des morceaux, je me suis laissée un peu emporter par l’alliance voix x guitare, les arrangements simples et la substance textuelle qui allait en grandissant. Je pense que le véritable tournant pour moi a été Horn, vrai coup de coeur alors qu’il s’agit du morceau le plus simple avec quelques notes de guitare. Un album qui passe très bien pour déconnecter de la musique vers laquelle je tends naturellement, qui est saturée de sonorités différentes, et qui parfois me laisse limite overwhelmed musicalement. Ici, on est sur un espace musical qui permet de reprendre son souffle, de décrocher. Vraiment, belle inversion de l’expérience d’écoute. Je crois qu’il me fallait écouter un album de ce type pour repenser un peu à mes écoutes en général. Un 3.75 parce que je pense qu'il y a d'autres albums du même style que j'aimerais encore plus.
Coldplay
4/5
L’occasion d’explorer la discographie du groupe, au-delà de leurs chansons les plus connues/récentes. C’était limite un peu perturbant de retrouver les intonations et le timbre particulier de Chris Martin sur des sons plus traînants, plus amers—et une ambiance plus soft anger en général. Les paroles sont bien pensées (notamment dans Spies où j’aime particulièrement le refrain), et surtout du point de vue de leur répétition propre à chaque morceau, qui les imprime avec la mélodie. Je pense que pour moi c’est le type d’album à écouter dans un mood spécifique, genre quand on doit process un abandon/une rupture/une déception, ou quand on a besoin d’être main character d’un moment de questionnement généralisé. Je suis pas méga fan des arrangements de guitare dans Shiver, mais sinon l’instru rend très bien, un peu en background par moments où la voix est vraiment mise à l’honneur (comme dans We Never Change). Relativement à ma notation des autres albums, je dirais qu’on est sur un bon 4.
Booker T. & The MG's
4/5
J’ai la sensation d’avoir déjà entendu la mélodie de Green Onions quelque part. Un son groovy, rythmé ou plus coulant par moments (comme dans Stranger on the Shore). La progression des cordes en arrière-plan, notamment le demi-souffle intercalé par moments, est hyper accrocheuse. J’ai par la même occasion découvert ce qui faisait le son si particulier et caractéristique de l’album: le Hammond M3 organ, couplé aux blues-bars. La plupart des morceaux commencent par le même enchaînement de 3-4 notes, ce qui donne un peu une impression confuse: à un moment je pensais en être au 3e morceau et c’était déjà le 7e, mais la reprise de cet enchaînement mélodique servait de sorte de refrain liant les morceaux entre eux. Doté d’une forte inter et intra cohérence, je trouve que l’album s’écoute finalement comme un long morceau. Petite mention spéciale pour Behave Yourself. Je l’imagine très bien en BO de films sur des personnages à la dérive, un peu cocasses, dans des endroits chauds, cherchant à braquer des banques. Y a un peu quelque chose de crime ordinaire dans la rythmique. Un 3.8 arrondi.