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Gang Of FourBelle découverte! Une énergie punk qui n’empêche pas une certaine sophistication des riffs et grooves.
Belle découverte! Une énergie punk qui n’empêche pas une certaine sophistication des riffs et grooves.
Juste parfait.
Album trop écouté quand j’étais adolescent, associé aux souvenirs d’apprendre à jouer de la guitare avec mon premier groupe de musique. Surpris de le réécouter attentivement: beaucoup de détails m’échappaient alors.
Led Zep complexifie sa proposition tout en préservant son ardeur rock and roll ; des incursions funk et protométal s’ajoutent à la recette gagnante alliant psychédélique, blues et riffs rocks désarmants.
Du folk garage racontant l’addiction et le désespoir, est-ce que ça peut mal vieillir? Mention spéciale au technicien de son, s’il y en avait un, pour avoir réussi à faire croire qu’il pouvait faire la job.
Il m’aura fallu quelques écoutes, échelonnées dans les dernières années, pour enfin apprécier cet album. La forte présence des synthétiseurs enveloppants, le traitement radical de la batterie, le sens des mélodies sont les points forts. Une certaine homogénéité des titres et la fragilité de la voix me plaisent moins.
Rock and roll de party punk d’un bout à l’autre, que demande le peuple?
J’ai toujours du mal à comprendre la place majeure qu’occupe MJ au panthéon de la musique pop. Les clips sont ridicules. « Bad », vraiment? Je trouvais attrayante la proposition de départ de traiter de la rupture sociale due à la réussite de certains afro-américains, mais une chorégraphie ballet-jazz pour montrer qu’on est resté un dur à cuire?« The way you make me feel », qui fait l’apologie du harcèlement de rue? C’est fou! Pour ce dernier, on pourra dire que c’est l’époque. Il reste que ce personnage a zéro crédibilité quand il s’agit de passer pour un méchant. Je parle beaucoup du personnage parce que des efforts évidents ont été déployés pour le créer. « Smooth criminal » est définitivement la proposition la mieux réussie, le clip et la chanson sont un régal. On doit quand même reconnaître le travail technique ahurissant des artisans pour ces productions impeccables autant sur le plan des musiques que des chorégraphies.
Un album-carrefour. Il y a l’avenue punk, avec l’urgence et la critique sociale (« House in the country »), psychédélique (« Fancy »), hard rock par moments. Énergisant, bons textes. Savoureux!
Bonne basse. On dirait Les Trois Accords qui se prendraient au sérieux. Bonjour brit-pop.
Une gang (pas un gang!) de gars qui s'échangent des couplets, toujours ardents, avec des beats qui enfoncent tout, des échantillonnages originaux et stimulants, tabarnak! C'est juste parfait. Ma seule question : où étais-je la première fois que j'ai écouté ça?
Juste parfait.
Plein de grr, de souffrance, de son gras. Cobain au sommet de son art de compositeur. Pas de mauvaise pièce et plusieurs morceaux iconiques.
A mal vieilli. Cet album me paraît intéressant sur le plan historique, car il évoque une esthétique très populaire dans les années 90. J'en profite pour me la péter et hurler que, sur les douze premiers que ce site m'a proposés, c'est le premier album dont je n'avais jamais entendu parler.
Ceci me laisse plutôt indifférent. J’en comprends l’intérêt.
J'ai eu bien du plaisir à écouter cet album pop bonbon. Malheureusement, après coup, je ne pouvais fredonner une mélodie ou distinguer la plupart des chansons. Le bonbon avait fondu et la saveur s'était dissipée de mes papilles. Ma mémoire gustative n'avait retenu que le 7/4 bien tassé de "This Town", l'enthousiasme général de "We Got The Beat" et quelques guitares désertiques bien placées.
Belle découverte, certaines chansons ont une esthétique atemporelle ; elles auraient pu sortir aujourd'hui.
À chaque fois que j’écoute du Marvin Gaye, faut qu’j’me parle: cette fois-ci tu vas comprendre pourquoi cet artiste est considéré comme un grand parmi les grands, tu as même écouté une vidéo sur YouTube vantant le bassiste ou l’audace générale de tel album, alors j’écoute, plein de bonne volonté, et je me dis que quand même, c’est un peu doucereux, non, pour ne pas dire quétaine? Bonne musique pour fourrer, mais pourquoi tombé-je systématiquement dans la lune quand j’en écoute, comme ces fois où je relègue dans une partie de mon cerveau le muzak le temps que l’ascenseur me mène à destination?
Belles textures sonores au service de chansons qui, au final, relèvent d’une pop assez ordinaire.
En tant que mélomane, j’aime qu’on stimule mon intérêt par des surprises, de la diversité et, évidemment, une qualité de production. Cet album contient tout ça.
De grandes chansons, enregistrées avec tact par un groupe dont on sent bien la présence enthousiaste. Je mets 4 étoiles parce que l’album est un peu inégal, mais c’est toujours un régal.
On fait grand cas du solide guitare de la pièce d’ouverture de l’album, qui est en effet remarquable, mais je trouve que l’intérêt de celui-ci réside ailleurs. Le terrain d’entente entre rock et funk, tout sale, les clins d’œil à Hendrix, la folie du dernier morceau, font de ce disque une œuvre excitante et, d’une certaine façon, pleine de promesse envers ce qui pourra advenir.
Coule.
Excellente chanson thème. Quant au reste, ce sont de bonnes interprétations de succès de l'époque mettant en valeur l'orgue. Musique appropriée quand, à la mi-mars, on pellette des congères encore immenses malgré un soleil est de plus en plus chaud, et qu'on essaie de ne pas penser à la dernière tempête de l'année qui viendra inéluctablement.
Belle découverte. Arrangements élégants et complexes. Rappelle un peu Bowie, parfois Zappa voire Mr. Bungle, mais en smoking.
Encore une belle découverte, album plein de promesses pour l’avenir.
Funk, soul, disco : la totale. Malgré quelques redondances, l’album est un délice notamment grâce à la finesse des musiciens et de la production en studio. La basse (Nathan East?) ressort en particulier, un plancher solide pour la voix puissante de Womack. Ça donne envie d’essayer la cocaïne.
Beaucoup de bruit, à l’époque, autour de ce groupe (et par ses membres, exemples parfaits de vanité arrogante). Pourtant, la musique proposée ici n’est rien d’autre qu’un produit orienté client, teinté des guitares grasses que des artistes sincères mettaient de l’avant au même moment. Dans la tradition pop des Britanniques, on trouve vraiment mieux. Convenu et ennuyeux. Je donne trois étoiles, quand même, pour l’efficacité de deux ou trois chansons.
Agréable à l’oreille, cette musique linéaire finit par être soporifique.
Bière Molson et corvette, rock and roll baby.
Assurément un classique du prog. Si ce n’était que du côté A occupé entièrement par la pièce-titre, on crierait au chef-d’œuvre. Or, le côté B n’est pas aussi fort. « And you and I » s’étire et offre quelques moment sirupeux et « Siberian Kathru », bien que très solide, est moins marquante que les deux autres pièces.
Le caractère lancinant et répétitif de la musique est parfait pour accompagner la verve énergique de Chuck D ; en même temps, cela devient vite redondant, malgré les intermèdes instrumentaux de Terminator X. Quelques succès ressortent évidemment : "911 Is A Joke", "Burn Hollywood Burn".
C'est quand on tombe sur un tel chef-d'oeuvre qu'on réalise que les prétendus 1001 albums à écouter avant de mourir sont loin d'être égaux en qualité.
The 32nd album proposed by "1001 albums generator" is the first one that doesn't come from the Anglo-Saxon world, and I will possibly wait a very long time before an Italian or Ethiopian production appears. This project should be called "1001 Anglo-Saxon Albums You Must Hear Before You Die" (maybe "only" 950 albums would remain). Indeed, the British and United States pop music has had a tremendous influence on the international production. This Os Mutantes album provides a good example of that, as much of its songs are deeply influenced by 60s Anglo-Saxon music. But what makes Os Mutantes interesting is the absorption of those codes by the Brazilian tradition, giving us a "mutant" music that can only enrich popular music.
Réinventer le rock est, à chaque décennie, de plus en plus difficile. Sonic Youth a prouvé sa capacité de le faire ainsi que son génie avec cet album. Mon seul regret est de ne pas l'avoir acheté en vinyle quand je l'ai vu à bon prix dernièrement. Imbécile!
Belle découverte! Une énergie punk qui n’empêche pas une certaine sophistication des riffs et grooves.
Un groupe ayant en main les ingrédients du prog mais qui choisit de les mettre au service d'une pop ouvragée. L'attention portée à la richesse des textures sonores et de l'enregistrement sont évidentes. Un album qui pave la voie à une certaine "pop intello". On sent quand même l'époque, par exemple dans les choeurs à la CSN&Y dans les refrains.
Il y a quelques années, j'aurais écouté cette musique pour danser toute la nuit. Aujourd'hui, je l'ai écoutée en avant-midi pour me donner l'énergie nécessaire pour finaliser ma déclaration d'impôts. Quand j'ai voulu terminer l'écoute de l'album en soirée, j'ai trouvé ça un peu trop intense ; comme quoi apprécier la musique est toujours une question de contexte. Quoi qu'il en soit, malgré le côté répétitif (inhérent à ce genre de toute façon) et un creux vers le milieu de l'album, celui-ci demeure un excellent exemple de la révolution électronique qui agitera le monde de la musique à partir du milieu des années 90.
L'appréciation de la musique a beaucoup à voir avec notre culture. La musique country ne fait pas partie de la mienne. Si j'ai appris à apprécier Johnny Cash ou Merle Haggard, j'ai du mal à aller plus loin. La voix d'Emmylou Harris est magnifique, c'est ce que je peux dire.
J'adore la bossa nova, qui contient habituellement tout ce que j'aime : le rêve, la sensualité, la paresse... Mais quand elle s'abaisse à se commercialiser, notamment en remplaçant le doux chuintement du portugais par l'anglais, qui n'est pas fait pour cette musique, je lève le nez et fronce le sourcil, ce qui me crispe le faciès d'une façon bien contraire à l'esprit de détente que les plages du Brésil devraient plutôt inspirer. Et cette crispation s'accroit à chaque fausse note chantée par le fils de Gilberto dans "You Didn't Have To Be So Nice". Je ne serai donc pas "nice" dans mon appréciation de cet album, malgré, ou peut-être à cause de, mon affectation profonde pour la bossa.
Ce n’est pas prce qu’il y a de la distorsion et du fuzz que c’est rebelle. Une pop convenue et léchée ennuyeuse. J’ai arrêté d’écouter à la moitié, rien ne m’annonçait que ça s’améliorerait.
Je suis un grand fan des albums de Stevie Wonder du début des années 70. Voyons celui-ci de plus près. 1. "You Are the Sunshine of My Life" incarne bien l'évolution de mon appréciation de Stevie Wonder. Alors que je n'aimais que les pièces funky et délaissais les balades qui m'apparaissaient plus sirupeuses, j'ai fini par tout embrasser dans un grand geste d'amour. Chanson délicieuse. 2. " Maybe Your Baby". Dès la première mesure, on accroche au mordant funky. Pendant les dernières mesures, on se demande quand ça va finir. Me paraît le maillon faible du disque à cause de sa structure en mode infini. 3. "Tuesday Heartbreak". On a envie de bouger notre corps doucement et d'aimer tout le monde. La magie de Stevie Wonder opère. 4. "You've Got It Bad Girl". Explorations dans tous les sens, tout en maintenant un cadre pop. La mélodie est accrocheuse malgré ses anomalies, les textures sonores vont dans plusieurs directions. Selon notre humeur, on pourrait juger que c'est trop sur ce dernier plan ou adorer le voyage. 5. "Superstition". Rien à ajouter sur ce formidable morceau dont les arrangements sont parfaitement équilibrés, l'interprétation vocale d'une justesse ahurissante. Cette chanson me fait toujours réagir avec la même ferveur. 6. "Big Brother". Malgré la progression harmonique toute simple, Wonder, réussit à surprendre avec des arrangements qui ouvrent une nouvelle porte par rapport à ce qu'on avait entendu plus tôt sur l'album :accents folks (est-ce un fingerpicking? eh non, c'est le magicien aux claviers). L'harmonica nous rappelle que Stevie en est un maître. Le message social est davantage mis de l'avant : Stevie n'est pas que musique, il est aussi conscience. 7. "Blame It On The Sun". Le Stevie sirupeux nous met au défi ici. Il suffit de plonger dans l'amour et la volupté pour apprécier. On se prend à regretter que l'amoureuse soit trop loin pour lui dire à quel point on l'aime. 8. "Lookin' For Another Pure Love" et 9. "I Believe (When I Fall In Love It Will Be Forever)". Le génie mélodique de Stevie Wonder nous prend d'un autre angle avec ces chansons. La guitare de Jeff Beck apporte une belle fraîcheur. Le tout, méditatif voire planant, ne peut qu'évoquer un lit défait, des corps nus... L'outro de "I Believe" montre qu'on peut utiliser la répétition à bon escient dans la finale d'une chanson, ce que "Maybe Your Baby" avait raté. Pas le meilleur de Stevie Wonder de cette époque, cependant cette écoute attentive n'a réussi qu'à me le faire encore plus apprécier, malgré ses quelques excès.
Je ne connaissais ce groupe que de nom. Riches arrangements, très belles couleurs. Le chant est versatile et accrocheur. Les chansons sont assez semblables et versent un peu trop souvent à mon goût du côté pop de la force. Mais très agréable. 3/5 à cause de la redondance et du fini pop qui, à mon sens, atténue l'originalité de l'orchestration.
Projet ambitieux, construction solide... "Underture" demeure ma pièce préférée.
Je reconnais la qualité des orchestrations des chansons, mais celles-ci, en soi, m’ont paru étonnamment ennuyeuses.
Bon album de hip-hop, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi il est considéré comme une œuvre majeure.
J’adore la sensibilité de Gil Scott-Heron. Cet album est une sorte de chaînon manquant entre plein de choses, dont certaines sont encore à venir. 4/5 à cause d’une certaine redondance dans les styles musicaux.
Je suis jaloux des talents de compositeur de Paul Simon.
Ouf, ça dégouline la pop ça! Après une première pièce qui a attiré ma curiosité, l’album s’enfonce dans une ballade r&b sans, malheureusement, le génie d’un Stevie Wonder. Nous serons captifs de ce sirop qui ne prend pas aux tripes mais finit par tomber sur le cœur. Très léger, très superficiel, racoleur à fond. Les rythmes hip hop qui parsèment l’album sont une appropriation honteuse pour vendre de la copie. Ce n’est pas de la musique facile pour autant, mais les vocalises de la diva, toutes virtuoses soient-elles, me tapent sur les nerfs. Je les accuse aussi, ces vocalises, d’avoir pavé la voie à une tradition de chanteuses s’égosillant à tout crin. Serais-je victime de mes préjugés à l’encontre de la musique commerciale? Sans doute. J’accorderai une étoile pour le bénéfice du doute.
Synthèse des musiques populaires américaines de l’époque, dirigées par nul autre que le king.
Assez banal, il faudrait qu'on m'explique pourquoi il fallait que j'écoute ça avant de mourir.
On dirait le portfolio d’une personne fraîchement diplômée en arrangements, soudainement désireuse de composer des chansons, soucieuse de montrer sa polyvalence. Manque d’originalité à part peut-être l’incursion dans la rap, idée plutôt nouvelle à l’époque.
En tant qu’amateur de rock progressif et de psychédélique, je ne peux que me réjouir de découvrir cet album. On entend bien, par exemple, ce que « Supper’s Ready » doit à « Happiness Stan ». Les Petites Faces n’ont pas la finesse de Genesis, mais c’est bien correct comme ça.
Neil Young a cette incroyable capacité de transmettre la vérité dans chacun de ses mots, chacun de ses accords de guitare. Ce type possède une sensibilité hors norme. J'ai dû écouter l'album trois fois dans la journée, notamment pour apprendre à en jouer les chansons.
Je suis très ambivalent sur ce groupe! Boîte à rythmes énergiques, riffs accrocheurs, bonnes tounes... mais un chanteur qui cherche sa note, quelques facilités...
Tout un band qui sait jouer ensemble. Heureuse découverte pour moi, hors des sentiers habituels de ce groupe classique.
On regarde la pochette et on essaie de rester neutre. Toute neutralité s’évapore quand Norah commence à chanter. Norah, je t’aime.
Je ne vois pas ce que pourrais dire sur cet album que les autres n'ont pas dit, alors j'y vais d'une anecdote personnelle. Comme bien des gens de mon âge, j'ai énormément écouté cet album que je considère comme un chef-d'oeuvre. À l'époque où je l'ai découvert, j'étais dans une forme de rejet de la musique en anglais, j'en avais tellement entendu qu'il me semblait qu'il devait y avoir autre chose. J'écoutais de la chanson française, de la musique du monde, du jazz... et cet album, en boucle.
Il m'a fallu quelques écoutes et la lecture de l'article de Wikipédia pour comprendre l'intérêt de cet album (que je connaissais déjà pourtant). Le processus créatif auquel ont pris part des musiciens de jazz lancés sans trop d'indication dans des chansons folk aux structures simples produit un effet très original. L'envers de cette excellente idée est que les chansons sont plutôt redondantes.
La face A est franchement réjouissante et pleine d'énergie. La face B est pleine de remplissage.
Classique! L'album suivant, Prose Combat, me paraît cependant meilleur, plus abouti. Ici, MC Solaar met de l'avant ses capacités, ce qui tient parfois de l'esbrouffe.
Imaginez que vous êtes né en 1920 en Illinois. Vous êtes militaire. Vous avez participé au débarquement de Normandie et à la guerre de Corée. Vous trouvez que le mouvement hippie était la pire chose que l'Amérique ait produite. Puis les Stooges sortent cet album et votre fils adore ça.
Avais-je mal écouté Fear of a Black Planet? Celui-ci me paraît vraiment meilleur, il y a une plus grande diversité et ça rentre vraiment au poste. Un aboutissement du rap des années 80.
Difficile de donner moins que 5 étoiles au (allons-y) plus grand auteur-compositeur-interprète de la fin du 20e siècle.
Production très léchée, musique recherchée. Ce qui me titillait au départ a cependant éprouvé ma patience après les premières pièces : question de goût j'en conviens, j'aurais voulu que ça grafigne un peu. Mais non : Spic & Span. À ranger du côté des belles découvertes."
Un disque qui me fascine depuis toujours. Un son, une personnalité uniques. Quel sens de l'intimité. La carrière de Nick Drake n'a jamais décollé de son vivant, mais son influence est évidente aujourd'hui. Incontournable, je lance un max d'étoiles.
Pièces de deux minutes qui gueulent fuck off avec enthousiasme. Très chouette. Le batteur ne semble pas comprendre qu'il devrait bûcher, donnons-lui l'excuse qu'en 1977 ce genre de musique était à ses balbutiements.
Pas mon genre, je n'ai pas les outils pour apprécier. Quelques pièces accrocheuses, beaucoup de longueurs.
Parfait dosage de techno, d’énergie presque punk, épices musique du monde propres à l’époque, le tout bien intégré. Chouette!
Bon album de Yes. Plus rock, moins compliqué que Close To the Edge.
C’est un cliché, mais quel artisan, je suis jaloux. Le jeu de guitare est particulièrement savoureux sur Peace Like A River.
Textes fous, interprétation malade, production de feu.
Ambiance intéressante, un peu linéaire.
Textes engagés comme je les aime, compositions simples et efficaces. Touchant.
Oh que c’est couillu oh que ça cogne sec, même les « moins connues » (mettons « Ventilator Blues ») font paf paf bien comme il faut. On entend des idées que plein d'artistes développeront plus tard.
Délicieux, rappelle l'album Calypso de Belafonte, même si les deux correspondent à des aires culturelles différentes. La clé de cette ressemblance vient peut-être de l'arrangeur, le franco-américain aux racines canadiennes-françaises Robert de Cromier Jr, alias Bob Corman. On a donc là un cas intéressant à étudier : trois artistes liés à la décolonisation, produisant des oeuvres magiques pour le compte du dominant anglo-saxon.
Un peu plate
Ah! AC/DC! Roi de l'automobiliste satisfait (d'ailleurs combien de leurs chansons parlent de char?), sauveteur du joueur de billard, tu es l'incarnation parfaite de la constance! Plus de quarante ans de stagnation, c'est impressionnant! Il suffit de comparer le clip de Back In Black avec celui de Thunderstruck, sorti dix ans plus tard, pour réaliser que la seule chose qui a changé, c'est le budget. Ce groupe refuse d'être autre chose que des gars en jeans sur une scène (sauf l'épice magique, mais encore là très traditionnelle, du ti-diable amusant). Parlant d'Angus Young, évidemment que ses solos sont des pièces d'anthologie, mais quid de l'exploration de l'instrument? On part de Jimmy Page, on l'optimise, puis on le ressort en forme de radio d'auto. Malgré tout, j'admire ce groupe pour sa capacité de produire des hymnes à l'infini dans un carré de sable aussi restreint et pour son refus de la ballade. AC/DC reste un bonbon à savourer, mais avec parcimonie : un disque au complet, c'est trop.
Je dirais simplement que c'est un de mes meilleurs albums à vie, de par son originalité radicale, assumée et accomplie dès ce premier album. L'esprit de Barrett, c'est de l'or en barre quand on pense à toutes les musiques dites alternatives qui peuvent revendiquer une filiation avec cet album. Le Pink Floyd qui se développera sans lui est sans doute plus influent, mais avouons-le : malgré son départ prématuré du groupe, Barrett a pu dessiner des balises très claires pour la production ultérieure. Il est en quelque sorte le "5e Pink Floyd" (et le premier). Mieux, j'estime que le groupe, atteignant plus tard des sommets de reconnaissance et de popularité, n'aura exploré que quelques suggestions de son fondateur, avec des bifurcations évidemment. Mais n'est-ce pas une des qualités de ce groupe, la bifurcation, la rupture? Pink Floyd proposait cela dès le départ sous la houlette du "madcap". Chaque chanson est un petit essai, une proposition pour un courant musical. Suis-je assez élogieux? Du génie, tabarnak!
Petit bijou que cet album hétéroclite et très personnel. La soul, le funk qui en constituent les assises principales sont des musiques qui ont l'habitude de prendre de la place, mais ici Otis les propose à partir d'un endroit intime, comme si c'était du R&B de chambre. La voix y est pour quelque chose. La guitare, idiosyncratique, est savoureuse. Un Hendrix qui se serait calmé. J'y reviens souvent, cet album est magnétique.