Classique du rock aux tubes qui traversent les décennies et se laisse réécouter avec plaisir. Malheureusement symptôme persistant : elle est pas un peu longue cette chanson ? Ah non, c'est vrai, c'est tout l'album...
Je retiens surtout que Touch too much et son intro sont toujours aussi efficaces !
Il est de ces artistes qu'on garde longtemps dans un coin de son esprit en se disant qu'il faudra y jeter une oreille parce qu'on les dit importants. Franck Zappa est de ceux qui ne déçoivent pas ! Le jazz fusion joué ici séduit immédiatement l'amatrice de rock progressif que je suis. Quelle richesse d'écoute, ça foisonne de subtilités ! Définitivement un album que je réécouterai, au milieu d'une monumentale discographie qui ne demande qu'à explorée désormais... Y'a plus qu'à !
Prince est le genre d'artiste a la carrière et à la personnalité tellement énormes que je n'ai jamais su par quel bout entamer sa discographie, l'entreprise me paraissant titanesque. Plutôt convaincue que ça ne serait pas ma tasse de thé, je me contentais tranquillement de quelques tubes. Après écoute de cet album je peux désormais affirmer : quelle claque !!! Prince vous capte dès les premières notes et ne vous lâche plus jusqu'aux dernières, à travers une exploration foisonnante de genres musicaux, soutenue par une voix modulable à l'envie (cette voix féminime sur If I was your girlfriend !) et une indéniable modernité. Impossible de ne pas constater que ce type a clairement influencé des générations d'artistes après lui. Impossible également de ne pas être entrainé par I could never take the place of your man !
Faible consommatrice de lives d'habitude, je dois bien admettre que celui-ci de The Who est vraiment prenant ! Si riche que je l'ai écouté plusieurs fois de suite pour apprécier les différents arrangements ou medleys qui sont proposés dans le set. Un bon moment !
Un peu comme si Supertramp et Queen avaient décidé de faire ensemble un album de rock progressif. Des choeurs, tout une panoplie d'instruments, des sons bizarres, british à souhait : un album qui s'écoute avec beaucoup de plaisir, même plusieurs fois de suite. Découvrir que le tubesque Mr Blue Sky intègre les 3 chansons précédentes pour former ensemble le "Concerto for a rainy day" donne encore plus de saveur à son écoute. Certainement la meilleure partie de l'album d'ailleurs !
Sombre, mystérieux, poétique... Disintegration vous enveloppe instantanément de nappes musicales éthérées et envoûtantes pour vous immerger dans une sorte de songe mélancolique dont on émerge sans vraiment en avoir envie après plus d'une heure. Un très grand album !
Ravie d'avoir eu l'occasion de me replonger dans cet album qui me renvoie directement vers mes années de fac ! Un bon album rock aux sonorités modernes, avec des titres indémodables (la structure de Take me out me bluffera toujours). Sentiment malheureusement mitigé par une sensation de redondance à l'écoute d'autres titres...
Punk et pop - Saturé et mélodique - Déstructuré et sophistiqué - Alternatif et tubesque. Nevermind c'est tout et son contraire, et c'est certainement ce qui lui procure cette efficacité redoutable, qu'on écoute l'album à 16, 25 ou 40 ans. Une succession de titres lourds et à la colère cathartiques. Grunge quoi !
Un bon album de folk aux accents jazzy soutenus par une section cuivre. La voix de Van Morrison est chaude, réconfortante, presque soul. On est indubitablement transporté en 70, la promenade est plaisante et ensoleillée. Pourtant je ne mets qu'une note de 3 car d'autres albums de cette veine m'ont entraînés plus loin que celui-ci. En revanche je vais définitivement écouter d'autres œuvres de cet irlandais (!) que je ne connaissais finalement que de nom.
Classique, indémodable. Impossible de s'ennuyer à l'écoute de ce pilier du glam rock.
Preuve ultime : les années passent et seules les préférences de chansons évoluent au gré du temps (et des humeurs). Transformer ne prend aucune ride, c'est nous qui vieillissons à ses côtés !
Cool samples, cool vibes.
Cocktail rap-rock détonnant, ces mecs là ont clairement annoncé la couleur de la décennie qui a suivi dans le monde du hip-hop !
La rythmique répétitive du chant me donne parfois envie de sauter quelques pistes pour aller directement à mes préférées, d'où la note de "seulement" 3 (3.5 si je voulais être vraiment précise).
Des samples, des samples, toujours plus de samples !!
Ça afflue dans tous les sens, on baigne littéralement dans la source du hip-hop, au milieu d'une richesse de sons assez dingue ! Le flow, plus puissant et musical que celui du (trop) répétitif Licensed to Ill des Beastie Boys, y est certainement pour beaucoup dans ma préférence !
Soyons honnête, pas particulièrement d'ennui ici, ni de sentiment de ne pas faire partie du club des initiés. Un jazz qui ne se regarde pas trop le nombril et donc forcément plus accessible que d'autres opus. L'écoute est plutôt aisée, les mélodies ne sont pas déstructurées, on comprend et c'est déjà beaucoup ! Ma préférence ici est cependant rythmique (Mandela, Tuang Guru), l'ennui pointe inévitablement le bout de son nez lorsque les tempos ralentissent, d'où la note...
C'est bondé de musiciens excentriques, c'est inclusif au possible et ça bouillonne d'influences, la guitare chante autant que les voix se répondent, le slapping est né et la danse n'en est que plus frénétique, c'est solaire, il fait chaud, la sueur ruisselle le long des joues et le pantalon colle aux cuisses, mais on ne s'arrête pas pour autant de danser cette revendication joyeuse : voici l'incarnation du funk !
On est en 2001, j'ai 16 ans et Clint Eastwood passe pour la première fois à la radio : c'est la claque !!
Plus de 20 ans après, cet album reste un des meilleurs de sa génération. Il ne vieillit pas et se réécoute sans se lasser. Il sait s'adapter à l'humeur, on y trouve ce qu'on veut : tantôt sombre ou lumineux, tantôt rapé ou chanté, tantôt saturé ou planant. Ce qui était si novateur à l'époque me semble toujours l'être en 2024. Le gigantesque melting-pot d'influences que l'on retrouve dans chaque chanson réussit le tour de force de les faire sonner à la fois classiques et modernes. Véritable pont entre les esthétiques, Gorillaz est un album (et un groupe !) qui a su s'affranchir de toutes les règles pour devenir intemporel. Damon Albarn est un visionnaire, définitivement.
Qu'il est doux, qu'il est propice au voyage le rock de Fleetwood Mac. L'effet est le même à chaque fois : mon esprit part en roadtrip, route 66, vitres grandes ouvertes, lunettes de soleil, musique à fond, liberté infinie...
Je ne suis probablement pas très objective, j'admets volontiers que certaines chansons ont une structure pop-rock très classique, mais l'efficacité est redoutable sur moi. Jusqu'alors je n'avais jamais prêté d'attention particulière à Tusk, j'étais donc ravie d'y découvrir pas moins de 20 chansons (!), qui sonnent différemment selon qui les a composées. Comme une sorte d'étonnante disparité harmonieuse
... Et puis la voix envoûtante de Stevie Nicks ... Toujours.
Je vais être honnête, la première écoute m'a laissé plutôt de marbre. Je ne les connaissais que de réputation et savais approximativement les situer musicalement. Peut-être que ce n'était pas le bon jour parce qu'en général les grosses réverbes post-punk fonctionnent plutôt bien sur moi. Puis je me suis accrochée, convaincue de passer totalement à côté d'un truc. J'ai réécouté une fois, deux fois, trois fois, pour enfin comprendre l'idée géniale qu'il a fallue pour imbriquer des mélodies pop 60's au milieu des larsens, effets de pédales et autres riffs saturés (plus j'écoute, plus je sens l'esprit des Velvet planer au-dessus). À partir du moment où j'ai compris ça, l'influence sur leurs successeurs m'est apparue indéniable.
Je ne vais mettre que 3 (idéalement 3.5) parce que j'ai lutté pour rentrer dans l'album. Je pense tout de même continuer élargir mon écoute de The Jesus and Mary Chain. Une note qui peut donc évoluer symboliquement avec le temps !
Un album de rock sudiste un peu kitsch moins bon que d'autres dans le même registre (qui n'est pas mon préféré). Rien ne me surprend, c'est très bien exécuté, mais c'est convenu de bout en bout, voire mielleux quand on bascule en mode balade... ça manque de caractère, d'inventivité ! L'impression d'avoir entendu 100 fois ces riffs/ces rythmes/cette voix ne m'a pas quitté de toute l'écoute. Je me suis ennuyée... Reste le pub et les pintes fraîches pour donner du corps à tout ça !
Tout commence par la voix de Kevin Rowland qui vous accroche l'oreille avec ce timbre particulier. Comme une sorte de crooner rock à la voix flexible à l'envie. Puis vient le joyeux bordel pêle-mêle qui nous est proposé ici : musique celtique, pop, soul, rock, violons, cuivres, chœurs... Il y en a pour tous les goûts et le plus satisfaisant est que tout se fond d'une manière irrésistiblement entraînante, solaire et joyeuse !
... Et puis franchement, qui change de station quand Come on Eileen passe à la radio ?
J'ai basiquement grandi avec Oasis puisque j'avais 9 ans quand cet album est sorti, je ne suis donc pas d'une grande objectivité. C'est dans mon patrimoine auditif, c'est la K7 dans la chambre, c'est la radio dans la voiture sur le chemin de l'école, c'est les parents qui disent que c'est "comme les Beatles modernes"... Oasis c'est l'essence de la britpop des 90's et les souvenirs qui vont avec !
Plus saturé et probablement plus rock que son successeur que je lui ai longtemps préféré, aujourd'hui je ne suis plus si tranchée. J'apprécie le son indéniablement plus brut de Definitely Maybe. Je mets un 5 parce que je vois pas vraiment pourquoi je mettrais autre chose. Son successeur aurait aussi un 5. Quant au reste, c'est un autre débat...
Difficile pour moi de mettre une note moyenne à un classique du rock comme celui-ci, et pourtant...
Il y a des albums qui vieillissent mal et Bat Out Of Hell fait partie de ceux-ci. Peut-être que ce ressenti est présent si on ne s'est pas familiarisé avec plus tôt. Peut-être que c'est ce qui fait que je suis totalement passée à côté et que si j'avais découvert plus tôt j'aurais été plus tolérante ? Mais aujourd'hui le mièvre l'aura emporté sur les guitares électriques. Trop kitsch, trop mielleux, trop geignard, trop... !
(ça ne m'empêche pas d'y avoir trouvé un petit je-ne-sais-quoi de Rocky Horror Picture Show qui m'a absolument ravie - Pensées pour Eddie !)
Je n'avais jamais entendu parler de ce groupe de ma vie et quelle découverte !! J'ai vraiment adoré le délire à la Syd Barrett teinté d'inspirations world. Vraiment beaucoup de plaisir à écouter cette voix à peine perceptible, feutrée, posée sur ces rythmes et sons étranges. Je me suis retrouvée définitivement hors du temps durant ces 40 minutes de rock progressif ultra minimal. Merci pour la méditation, je réécouterai !
Pas facile celui-ci, pas facile du tout ! (à trouver non plus d'ailleurs...)
Très honnêtement je ne sais pas comment noter cet album car d'un côté je ne parle absolument pas un mot d'allemand, je suis donc incapable de saisir la teneur des textes, la portée politique. Et de l'autre, l'orchestration et le style de chant ont ce côté cabaret d'avant-guerre qui ne me déplaît pas totalement, voir qui a pu me plaire sur certaines chansons.
A l'intersection de deux sentiments assez contradictoires, je vais me contenter de noter 2. Mettre plus ne serait pas honnête car je ne pense pas le réécouter.
La découverte du titre Unfinished Sympathy sur une compile a marqué le début d'une grande histoire d'amour avec Massive Attack et le trip hop en général quand j'étais adolescente. Ça a fait "boum" dans mes oreilles.
Blue Lines propose quelque chose qui déborde de tant d'influences qu'il me semble impossible de s'en lasser. Happée doucement dès la première chanson, je réalise toujours avec étonnement 45 minutes plus tard que j'étais pleinement installée dans ma bulle, portée par ces voix calmes. L'atmosphère à la fois urbaine et rétro a quelque chose de délicieusement mystérieux. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment envie de sortir de cette torpeur à la fin de l'album, comme une sorte de médiation qui prendrait fin trop tôt.
Intemporel, classique, indémodable.
Je connaissais Fela Kuti notamment grâce à Expensive Shit. Zombie est une agréable découverte, un album dans lequel on se glisse facilement, peut-être parce qu'il sonne vraiment très actuel. Mélange de musiques jazz, soul, funk, nigérianes : il est l'incarnation de l'afrobeat.
L'écoute gagne en intensité une fois qu'on connaît le message véhiculé et la répression qui en a suivi. L'énergie qui se dégage de l'album est paradoxalement joyeusement contestataire. C'est entraînant, rythmé, dansant, au final assez éloigné de l'image qu'on pourrait se faire fait d'un chant de révolte... et pourtant les paroles sont sans équivoque ! J'ai définitivement mieux saisi l'aura particulière qui enveloppe Fela Kuti grâce à Zombie.
Qui dit grunge ne nécessite pas forcément que le son soit super dissonant pour faire rageux ! Je comprends qu'on s'amuse avec les sonorités et la "justesse" mais certaines chansons ont été presque pénibles à écouter (Fantastic disaster, Elixir is Zog). Selon moi un album inégal même si certaines chansons sont très cool. Je ne mets que 2 parce que pas pleinement transportée, même si j'emmène néanmoins quelques chansons avec moi (Soul and Fire, Happily Divided, Sacred Attention).
Les Beatles rompent avec leurs débuts, redéfinissent le concept même d'album, proposent des sons et instruments nouveaux, entrent dans l'ère psychédélique, délivrent une des plus iconiques pochettes d'album qui soit... Ils nous offrent simplement un de leur meilleurs albums, si ce n'est le meilleur. Tout a déjà été écrit à ce sujet, rien à ajouter : classique absolu.
Dingue de constater comme cet album passe toujours aussi bien !! Écouter les Sex Pistols manifester leur rage anti-système a quelque chose de cathartique. L'album frappe fort dès la première chanson : je rentre dans un véhicule lancé pleine bille duquel je ressors 38 minutes plus tard sans avoir repris mon souffle... du punk quoi !!
Et la voix de Johnny Rotten c'est quand même quelque chose !
Tellement de tubes réunis dans cet album qu'on se demande si c'est pas le premier volume d'un best of de Bowie. Un classique qui réunit tous mes ingrédients favoris du glam 70's. C'est cinématographique, grandiose, épique, sexy, superbement composé, orchestré et chanté. Quel live ce devait être !!
On m'aurait demandé de noter cet album il y a 15 ans, j'aurais probablement dit : "Nope, c'est pas ma came du tout !". Et cette critique aurait très certainement englobé toute la musique soul et RnB. Mais comme il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, et qu'il faut savoir écouter plus loin que le bout des ses oreilles : des heures d'écoute de tous horizons plus tard, mon avis actuel est tout à fait opposé.
Quel bel album que celui-ci. Marvin Gaye semble nous confier ses réflexions de manière confidentielle, avec une voix sereine et chaude. La musique oscille entre jazz, classique et soul, les textes sont beaux, le concept de l'album en lui-même est saisissant... Je n'ai décidément rien à dire si ce n'est que selon moi cet album mérite l'auréole qui lui est décernée !
Cet album de Eels réside dans l'ADN auditif de ma génération. J'entrais au collège. Je me souviens de Novocaine for the soul à la radio, de mon père achetant le single puis l'album, du poste qui le diffusait dans le salon pendant que je faisais mes devoirs...
Je prends toujours plaisir à écouter Beautiful Freak, il est ancré dans son époque, à l'intersection des styles musicaux emblématiques des 90's.
Ce n'est peut-être pas le meilleur de Eels parmi les (nombreux) albums qui suivront, d'où ma note. Mais il n'en demeure pas moins un des albums "d'adultes" parmi les plus marquants du haut de mes 11 ans !
Honnêtement, j'ai essayé, mais rien n'y fait, cet album m'ennuie. Qu'il est long... 17 chansons, c'est infini !! Même si je peux cultiver une certaine tendresse pour le pop rock 80's un peu kitsch, pour le coup ça ne m'a pas transporté pas du tout. Pas une seule chanson n'est sortie du lot, même pas certaine d'avoir mémorisé quoique ce soit. Parfois j'ai eu l'impression d'écouter une sorte de INXS de pub un peu mollasson... Décidément pas conquise.
Comment ai-je pu passer à côté de ce groupe ? Grande amatrice de Arcade Fire, cet album est une excellente découverte qui se situe selon moi dans la même veine ! Il a obtenu quasi directement sa place dans ma discographie. Séduite par les instrus, la voix du chanteur (un petit air de Kele Okereke de Bloc Party selon moi), les compositions plutôt complexes, les mélanges d'influences (rock, funk, soul...). Un album de rock indé parfaitement ancré dans sa décennie. Il ne me reste plus qu'à me pencher sur le reste de leur discographie !
Est-ce bien nécessaire que d'écrire cette critique tant il est évident que cet album est un classique du genre ? Hail to the thief sort en 2003, année de mon bac. Radiohead est évidemment indissociable de mes souvenirs d'ado. Excellent album de rock alternatif, il ne vieillit pas même s'il sonnait expérimental à sa sortie. Je dirais même qu'en vieillissant je le savoure bien mieux qu'à l'époque, comme si j'avais saisi toute la créativité et l'ingéniosité qu'il fallait pour sortir des albums de cette trempe. Il a sa patte, 3 notes à peine et on sait qui on écoute. Alternant entre chansons dynamiques, très rythmées, et d'autres beaucoup plus aériennes, explorant la frontière entre rock et électro, dévoilant des sonorités nouvelles pour qui l'écoutait à l'époque, c'est toute une atmosphère qui se dégage de Hail to the thief. On ne saurait dire si on sort d'une rêverie apaisante ou d'un songe mélancolique. Mais n'est-ce pas le cas de tous les albums de Radiohead finalement ?
Je connaissais Beck. Enfin je connaissais ses hits, quant au reste... rien ! Artiste au style assez insaisissable je n'ai jamais su par quel bout découvrir sa discographie. L'essai est totalement transformé avec Guero. L'album m'a tour à tour évoqué Gorillaz, Cypress Hill, Eels, Sublime... Solaire !
Ado je n'étais pas de la team Garbage. C'était pas mon truc, ça me semblait trop "emo". Et bien force est de constater que j'avais tort sur toute la ligne ! On peut dire que j'ai vraiment découvert à la réécoute et que j'y ai pris beaucoup de plaisir. Les rythmes sont entraînants, les riffs entêtants, la voix très cool. Du rock à la sauce 90's comme on aime : une noirceur énergique avec supplément féminin : on aime !
Je crois qu'il serait très honnête de dire que cet album est un classique de la folk mais qu'il doit prendre toute sa saveur grâce à une bonne compréhension des textes. C'est certainement les mots du poète qui me manquent le plus pour saisir la qualité d'écriture de Cohen. Il n'empêche que je ne boude pas mon plaisir à l'écouter !
C'est dommage, tous les ingrédients sont réunis pour que ça me plaise... Mais la mayo ne prend pas. La faute à quoi ? La voix du chanteur ne me séduit pas spécialement, les chansons se ressemblent trop à mon goût, avec souvent un côté balade électro-kitsch qui ne me touche pas. Certaines chansons sont plaisantes, j'aime la veine électro, mais ce n'est pas suffisant pour que j'ai envie d'y retourner.
Classique. Tellement classique que cet album sonne comme un best of. Les tubes s'enchainent...et ne se ressemblent pas, ou parfois si. C'est toujours un plaisir d'écouter CCR !
Tout comme pour Sign O' the time, l'essai est transformé pour 1999. Ambiance torride ici, et sans équivoque : que quiconque écoute Lady Cab Driver pour prendre la température de l'album ! Conquise une fois de plus par Prince, contre toute attente.
Enfin l'occasion de me pencher sur Siouxsie and the Banshee, et pas déçue du voyage ! The Scream est leur premier album, il va donc me falloir me pencher sur la suite de la discographie pour bien prendre la mesure de la forte aura de ce groupe et son impact sur tant d'artistes que j'apprécie et qui les cite allègrement comme source d'influence. Carton plein !
Une pépite. Rien à ajouter de plus que la voix de Sinead est hypnotique, l'album est presque mystique, il résonne profondément dès la première chanson. Un album éternel qui ne vieillit pas.
Cette soul psychédélique teintée de jazz m'a enchanté ! Quoi de mieux pour surmonter une journée morne d'automne que d'écouter des titres qui fleurent bon le soleil des 70's. Certains morceaux ont plus vieilli que d'autres, laissant un petit arrière goût d'ascenseur ou de yachting. Pour le reste, j'ai aimé. Je connaissais la reprise de Strawberry Letter 23 mais pas l'originale ! En résumé une belle découverte tombée à point nommé. Ma vraie note serait 3.5
Fait rarissime : je n'ai pas réussi à écouter l'album en entier. Pas même un titre. Comme je suis têtue j'ai même laissé filé quelques mois pour y revenir avant de noter. Rien n'y fait, ça m'agresse. Pourtant bien des groupes que j'aime comptent la Drum&Bass dans leurs inspirations, mais il faut croire que le pionnier du genre ne me séduit pas du tout...! L'impression d'écouter la même chose oppressante en boucle. Non, vraiment non.
Un classique de ma discothèque depuis fort longtemps. Comme toute la discographie de The Police d'ailleurs. Je réécoute cycliquement et je m'étonne de ne jamais me lasser de ce genre à l'intersection du reggae et du punk pour faire émerger un son différent et instantanément reconnaissable (... Et pas qu'à cause de la voix de Sting !). Peut être que Reggatta de blanc est mon favori. Peut être que demain je dirais l'inverse. On s'en fiche, j'adore !
Je croyais connaître Elvis. Tout du moins l'essentiel. Et puis j'ai écouté cet album et découvert tout à fait autre chose que les éternels tubes. Contre toute attente, j'ai découvert du rock tour à tour teinté de soul, de gospel, de country. Des orchestrations arfaitement ancrées dans cette fin des 60's. Bien entendu il y a les magnifiques In the ghetto et Suspicious minds, mais le reste m'était totalement inconnu. J'ai vraiment adoré découvrir cet Elvis là !
Honnêtement pour moi The Byrds se résumait à leur tube Turn! Turn! Turn! et à leur aura musicale que je savais très importante. La fan de CSNY que je suis ne savait même pas que David Crosby avait été un des chanteurs de ce groupe ! Leur folk-country psychédélique m'a embarqué, et leur influence paraît en effet indéniable : un peu comme si Syd Barrett et Simon&Garfunkel avait fait un album ensemble.
Je ne connaissais pas du tout et sa voix magnifique m'a donné des frissons dès la première piste. Une très belle proposition d'album doublée de la découverte de Miriam Makeba et de son engagement contre l'apartheid. Excellente surprise que de découvrir la version originale de The Lion Sleeps Tonig avec le superbe Mbube. Un très beau moment musical.
Première écoute : bof, c'est pas transcendent.
Deuxième écoute : ah tiens, ce morceau est pas mal.
Troisième écoute : c'est super cool dis donc !Clairement cette petite vibe à la Pearl Jam aura fini par me séduire. Je crois que je me vois donc dans l'obligation de leur donner une bonne note ! (et peut-être de me pencher sur d'autres albums).
Elton John quand il ne fait pas de la pop mielleuse et grandiloquente. Le Elton cool des 70's ! Mon cœur balance quand même entre 3 et 4. Mais c'est raide de mettre 3 à Elton. Allez, une étoile bonus de conscience !
Jamais eu l'occasion de l'écouter en entier, je connaissais les hits rien de plus. L'écoute se déroule comme un film, avec des entre-pistes (de plus ou moins bon goût) comme fil conducteur. Dubitative quant à ma capacité à être embarquée tout l'album, j'ai eu bien tort ! Quels samples !! Accrocheur !
De la pure folk, de celle qui définit le genre. Donovan déroule son album tel un conteur, un ménestrel hippie aux riches récits... On se laisse porter sans le moindre effort !
A l'époque de sa sortie j'aurais très probablement été conquise, en plein milieu de l'afflux foisonnant de groupes indé. Sauf qu'en 2025 j'ai la sensation que c'est daté. D'autres ont su rester dans mon oreille sans que ca ne prenne une ride (Arcade fire pour ne citer qu'eux). Pour être honnête, je ne pense pas réécouter...
Nope. Rien contre le grunge, mais là ça ne m'a pas du tout fait vibrer. J'ai trouvé ça long à écoute ce qui est rarement bon signe... Répétitif, ennui assuré.
Je m'attendais à quelque chose du genre des Beastie Boys mais en encore plus répétitif. Le genre d'album dont on aime quelques morceaux mais qui lasse dans son intégralité. C'était bien dans la veine des Beastie. Mais c'était pas répétitif. J'ai passé un bon moment dans le berceau du rap (je me serais probablement passée de Dumb girls cela dit).
Cet album est rentré directement dans mes favoris. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à ajouter de plus pour dire combien j'ai aimé. Je connaissais le chef d'oeuvre qu'est la chanson éponyme, mais je n'avais jamais poussé plus loin. Quel tort ! J'ai découvert une réelle complexité musicale, à l'intersection du rock saturé et de la new wave, chanté par une voix si habitée qu'elle nous happe de bout en bout. De la bombe !
J'ai découvert Van Morrison grâce aux 1001 albums avec l'album Moondance, que j'avais déjà apprécié. J'ai retrouvé dans ce live quelques titres de cet album, et d'autres que je connaissais de Them. Je ne suis pas fervente amatrice de live, mais force est d'admettre que Van Morrison gâte son public ! Le menu est généreux : orchestrations variées, interactions avec le public, reprises de qualités, son impeccable. A réécouter !
Un classique. Difficile d'écrire une critique tant The Fugees sont ancrés dans mes souvenirs bien avant que je ne m'intéresse au rap. J'étais au collège et je pense qu'à l'époque il était impossible de ne pas avoir connaître (et aimer) Killing Me Softly. L'exploration de l'album s'est poursuivie avec les années, confirmant que l'album entier est une référence du rap. Et quand on est capable de s'inscrire aussi durablement dans la mémoire collective, au delà d'un genre musical, c'est qu'on est un classique.
Je connaissais la douce voix de Sufjan Stevens mais pas cet album. Je dois confesser que je l'ai écouté de manière distraite, trop occupée pour me faire un avis très précis. Un bon album de rock indie il m'a semblé. Et d'une durée bien généreuse. Définitivement à réécouter pour poursuivre ma découverte de sa discographie.
